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still standing

11 janvier 2017

Bonnes résolutions

Pour 2017

reprendre la muscu

apprendre à coder (suite)

écrire un livre de plus de36000 signes

maîtriser la tablette graphique

réussir la meringue

 

voilà; c'est dit!

et pour la muscu, j'en ai fait plusieurs fois cette semaine

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18 juin 2016

Ancrée dans le sol

La maison a fait peau neuve. La façade est pimpante. La cage d'escalier aussi.

C'est ma façon de dire "je reste". En tout cas, tant que ça me convient. Et je mérite une maison  entretenue.

Il reste à prendre le contrôle de thuyas trop grands pour moi. Ce sera pour  cet hiver. En attendant je m'occupe des petits arbustes, entre deux averses. il y a de quoi faire aussi.

*J'ai planté des rosiers blancs l'automne dernier, ils commencent à fleurir.

22 mars 2016

je suisn trop,fière de moi-2

Aujourd'hui, j'ai conduit dans Paris. Pour la première fois.Un vendredi soir.

Il n'y a pas de différence entre un carrefour "à l'indonésienne" et la sortie 'palais omnisport Bercy": plusieurs files qui se croisent au carrefour et aucun feu.

Trop fière. Mais n'envie pas la vie parisienne.

14 janvier 2016

Je suis trop fière de moi

Aujourd'hui, j'ai changé le mitigeur de la salle de bains. Toute seule .Et je n'ai pas eu besoin de "S.O.S Plomberie".

J'ai fait ça à huit heures du matin, au as où...

Bien sûr, le robinet était de type simple, type "je dévisse et je revisse". Mais à quatre pattes derrière un lavabo, dévisser ou revisser ce n'est pas si simple. Et d'abord, il faut distinguer "sens de vissage ' et "sens de dévissage". Depuis qu j'ai cassé un boulon de roue (c'est gros pourtant), je me méfie. 

Je suis trop fière.

Au fait, j'ai écrit -et publié sur TBE! deux petits livres pour enfants en 2015.

Au fait, je suis inscrite sur "Codeacademy", et j'ai validé 50% du cours "Html et CSS". Ca va dépoter, c'est moi qui vous le dis.

Have fun!

16 novembre 2014

The Book Edition: le cadeau des 50 ans

J'ai toujours aimé écrire. Une conférence cet été: "s'auto-éditer, c'est simple", donne envie de franchir le pas et des textes longtemps endormis prennent forme. La typographie est un art mais un premier exemplaire en version bêta, un deuxième attendu après correction. je pourrai enfin laisser au monde l'oeuvre impérissable qui sommeillait en moi. Tome 1:"médecin toi-même!", tome 2:"En passant par les Urgences":les deux best-sellers de l'année, disponibles chez "The Book Edition". Les anglais appelent ça "vanity publishing", ça doit être vrai car je me réjouis par avance d'avoir les exemplaires avec mon nom dans ma bibliothèque, et un cadeau original pour la famille ou les amis.

 

 

Il faut s'accrocher à ses rêves...

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5 octobre 2014

49 ans

Cay est, c'est fait? j'entre dans ma cinquantième année!comme je suis optimiste, je dis "la deuxième moitié de ma vie". mais le temps s'accélérant, paraît-il, au fur et à mesure qu'on vieillit (titre d'un livre récemment lu...", ce serait subjectivement plutôt un tiers qu'une moitié!

ledit livre disait, cependant, que ce qui dilate le temps, ce sont les "balises", les nouveautés, les découvertes. nous savons tous que le temps s'arrête quand on fait l'expérience du "flow", que les bobs moments ont un éclat particulier qui les fait durer plus longtemps; qu'une semaine passée ailleurs est plus riche qu'un mois dans la routine.

Dans ma cinquantième année, je voudrais; écrire un bouquin, réussir le caralmel, créer des livres-photos. Et bien d'autres choses. D'ailleurs, la mise en forme du bouquin est en route, en "vanity publishing " chez The BookEdition. Peu importe s'il n'y a qu'UN exemplaire vendu (le mien) lol..

13 septembre 2014

ménage d'automne

C'est petit un jardin de ville. Je suis descendue au fond du jardin: mais c'est la JUNGLE! La lutte pour la lumière.Des tiges de dix mètres de haut avec un plumet au bout, pour moitié chez le voisin; les dites tiges prises d'assaut par la vigne qui cherche aussi le soleil-et termine aussi chez le voisin.Alors je coupe, tire la branche chez moi, recoupe encore. Je casse le sécateur, de l'espèce à long manche, peut-être sollicité pour des tiges trop grosses. Je remplace le sécateur, rajoute un couteau-scie. Une dizaine de cargaisons vers la déchetterie, et vous savez quoi: en regardant le jardin, on ne devine pas où je les ai prises.

Mais bon, c'est comme quand on a fait le ménage dans les coins; ca ne se voit peut-être pas, mais on le sait, et c'est une satisfaction morale. (je ne raconterai pas tout ce que j'ai trouvé derrière le frigo)

31 mai 2014

anniversaire des 50 ans

Isabelle fête ses 50 ans.Dans la superbe maison à la campagne dont elle va bintôt se séparer, amis, collègues, enfants sont réunis pour célébrer. Isabelle change de vie, quittant la province pour Paris; elle change d'homme, aussi, lui aussi avait une maison à la campagne, ils on  le projet d'en acheter une nouvelle, pour tous les deux.

Quatre grands enfants qui vont faire aimablement le service, les amis qui viennent des mille kilomètres alentours-Isabelle a des souvenirs dans plusieurs villes- et une façon de tourner la page avec élégance.

l'attention aussi de nous proposer une activité sympathique. La "balade" s'est transformée en randonnée; je regrette mes sandales, le "terrain plat" ne l'est pas du tout, mais c'est une satisfaction de se sentir tout de même à l'aise;la forêt est magnifique, pas une ligne électrique por altérer  le paysage, un bol d'air revigorant avant la visite d'un chateau improbable .

18 mai 2014

Ménage de printemps

 

Ca pousse bien et ça pousse vite. Surtout ce que je n'ai pas planté. Voici les jours qui me réconcilient avec la Lorraine, les fêtes de village et les brocantes de printemps. Voici ma petite-fille qui tourne et tourne, toute seule, au son d'une valse-musette. Voici les grands jeux en bois, les palets qui claquent, les kapla géants qui montent. Voici une gratiferia, des échanges de plants de tomates, le plaisir de prendre un verre en lézardant au soleil.

Voici les plantations des maraîchers qui émergent timidement en plein champ. Mais qui veut manger des légumes aujourd'hui, doit les  avoir plantés sous serre froide il y a des semaines. Et qui n'a pas de serres, ou pas assez, lutte en permanence contre les éléments.Les serres sont chères. Et nourrir les autres nourrit peut-être une famille, mais ne permet pas d'acheter une serre de plus.

Pendant cinq ou six mois je me sens bien en Lorraine.Le problème, c'est les mois qui restent.Surtout les premiers de l'année. Chaque fois je me dis: chez ma mère, il y a les amandiers. Et puis les mimosas, et les cerisiers.Et du ciel bleu, surtout. Surtout du ciel! Ici, quand il n'en reste que la moitié-je ne dirais pas qu'il traîne à terre, non, ce n'est pas très brouillard, mais voir le ciel me manque. On se fait au froid ou au vent, mais le ciel plombé...si on n'est pas adapté dans l'enfance, c'est fichu.

 

Moi j'ai grandi au Maroc (je ne m'en souviens pas), puis en Océanie (et çà, je m'en souviens. Je conseille à quiconque le peut de faire grandir ses enfants en Océanie. Au moins quelques années.) Le retour en Provence, déjà, me paraissait pluvieux et venteux. J'ai mis des années à m'en remettre. Je suis partie ensuite  étudier à Bordeaux: l'humidité en prime. mais bon, à l'âge adulte, on a d'autres préoccupations.Et enfin, la Lorraine, le Lorraine depuis quinze ans. La Lorraine où Fille Aînée est heureusement mariée, où Fils Aîné a rencontré une charmante; où Fille Cadette a ses amitiés mais il lui pousse des ailes pour le grand large. Et Petit Dernier aborde avec sérénité un collège où iront ses copains.

 

Pourqquoi ne pas s'y faire? pourquoi ne pas rester?

Je disais: "pour nos mamans". mais il devient  évident que, tant qu'elle auront un brin de santé, elles ne nous supporteraient pas au quotidien, pas plus que l'inverse d'ailleurs. Nos mamans ont, toutes deux, du caractère. Diamétralement opposés qui plus est. Comme leurs résidences:à mille bornes d'ici et à 500 km l'une de l'autre.

Et  je ne me suis jamais sentie chez moi nulle part. Je veux dire, quelque part où j'aurais aimé rester toujours. Pourtant, ça fait quinze ans. Je me dis toujours: "quand nous changerons de maison..."C'est parfois le prétexte à ne pas faire certaines choses. Je laisse vieillir les peintures, les moquettes,  au-delà du raisonnable, parce que j'imagine toujours partir...

Le fait est que si nous voulions partir, nous le pourrions, c'est juste que je ne sais plus si je le veux. Je sais , ça fait gamin. Mon homme, qui est une âme simple, me dit:"laisse faire le rtemps. Tu verras les choses se décanter". Il dit que tant qu'il est avec moi, ça lui convient.C'est cool.

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